Suisse | Vaud

Planachaux

Planachaux est un modeste sommet au-dessus du lac de l’Hongrin. J’ai déjà eu l’occasion de le traverser en été (voir cette randonnée), mais en hiver non. Comme la neige et le danger d’avalanche sont peu propices à des randonnées en altitude, je me rabats sur ce sommet, en passant par les Monts Chevreuils.

Monts Chevreuils

Les Monts Chevreuils est un petit sommet, anciennement une station de ski (fermée depuis belle lurette) qui attire bien du monde : facile d’accès, pas trop long et un restaurant sous le sommet. Je suis monté par ses deux côtés E (voir cette randonnée) et N par l’ancien téléski (voir cette randonnée).

La Lecherette

Nous partons depuis La Lecherette, la voie normale pour les Monts Chevreuils. Il existe bien des cheminements pour rejoindre le sommet. Une piste de ski de fond file jusqu’au restaurant. Les raquetteurs rajoutent une trace ainsi que les randonneurs à ski.

Monts Chevreuils

On se fait notre itinéraire tantôt les traces de raquetteurs, ski de fond ou ski de randonnée. On traverse une forêt puis on monte dans les pâturages. La vue s’ouvre, les fermes ajoutent une touche typique des fermes locales. On passe un col, au lieu-dit Les Mossettes. Devant nous se dresse le petit sommet du Pt1725. On le contourne par la gauche pour passer devant la ferme La Chuantse. Le sommet des Monts Chevreuils se découvre enfin. Quelques conversions et nous arrivons au plateau sommital assez venté. Bien du monde y est, certains avec leur chien (comme nous d’ailleurs).

Col de Solomont

Là, je laisse la troupe se reposer au restaurant et je file en solo pour Planachaux. Désormais j’enclenche le turbo.

J’enlève les peaux et descend une pente agréable, mais en neige lourde. Vue partielle sur le lac de l’Hongrin et totale sur le sommet de Planachaux. Je rejoins le col de Solomont et remets les peaux.

Planachaux

Désormais c’est plus sauvage, peu de traces. Je longe la route d’alpage et passe devant la face S de Planachaux. Au bout d’un moment je dois tracer, je suis seul au monde. Au-dessus de la ferme Les Chaux, il faut filer dans les hauteurs, au-dessus de la forêt. Puis de nouveau à flanc de coteau.

Je trouve une vieille trace de skieurs, cela m’arrange et économise mon énergie. Au Pt1669, un panneau jaune d’été m’indique de monter. En contrebas la ferme de Linderrey.

Désormais les conversions s’enchaînent. J’arrive sur le vaste plateau de la ferme Planachaux, le sommet est visible devant. Je longe la crête, aidé par les piquets. Le sommet de Planachaux est taquin car il se cache derrière des antécimes.

Je finis par rejoindre le sommet de Planachaux. Un peu de vent, mais quelle vue panoramique. Je ne m’attarde pas.

Descente

Je descend dans ce vaste plateau, en tirant légèrement sur la gauche. Il faut un peu de foi car on ne voit pas le bas, caché par des barres rocheuses. Puis la ferme Les Chaux devient visible et devient mon repère

J’amorce des pentes plus raides, avec leur lot d’avalanches. La neige est pourrie et je skie en minimisant la pente. Tant pis pour les jolies courbes. Je rejoins tant bien que mal les hauts de Les Chaux et retrouve ma trace.

Monts Chevreuils

Je remets les peaux, repasse le col de Sonlomont. Puis je tire sur la gauche, une clairière semble prometteuse pour rejoindre le restaurant des Monts Chevreuils. Prometteuse assurément car je vois deux chevreuils, trop content (et bien de leurs traces), mais c’est raide. A la fin, il faut virer sur la gauche et éviter la crête pour rejoindre le restaurant des Monts Chevreuils.

Descente

Après une bonne pause et discussion avec le patron Stéphane, bien sympathique, il faut remonter un peu le long de la piste de ski de fond. Là nous la suivons. Il y a plusieurs faux plats (mini remontées). Allez on pousse. Comme la neige est pourrie, nous restons sur la piste. Ça avance peu, mais on finit par retrouver le parking. Le ciel a fini de se voiler, entre gris clair et gris foncé.