Suisse | Valais

Plan Monnay

Le Plan Monnay est un modeste sommet au-dessus de Liddes dans le Valais, situé dans les hauteurs de la petite station de Vichères. J’ai eu l’occasion de passer dans le secteur (voir cette randonnée d’automne 2013), mais jamais à ce Plan Monnay (nommé désormais Tsamonnay sur la carte). La neige est présente, mais la limite pluie-neige est remontée. Va pour les raquettes, ce sera la première sortie de la saison. La météo est annoncée grise et un danger d’avalanche à 3, ce parcours me semble un bel objectif pour cette journée.

Vichères

Vichères est une petite station de ski alpin au-dessus de Liddes. Trois remonte-pentes, pas de quoi s’emballer, donc station pour les autochtones. La route depuis Liddes serpentent et j’arrive au parking de la station. Le mieux est de se garer le plus loin (tout au N), pour être au plus prêt du départ des raquettes. Je ne l’ai découvert qu’au retour !

Je quitte le parking, peu de neige et je marche avec les raquettes à la main pendant un peu de temps. Une piste damée remonte la route forestière. Elle est jalonnée par des panneaux de sentier raquettes. Tranquille, je finis par mettre les raquettes, la neige est bien humide. Je longe cette forêt de la Martenna. Au virage du Pt1706, il faut poursuivre sur la route et ne pas filer tout droit (quoique ce sera le chemin du retour, donc possible de le faire en sens inverse). La neige humide ne tient pas sur des pans de schistes et laisser voir la roche. Cela à un certain charme. Tiens deux skieurs descendent cette piste.

Pistes de ski

Je finis par sortir de la forêt, la vue s’ouvre sur les Alpes du val d’Entremont (Combins et cie). C’est joli et j’ai même le droit à un petit rayon de soleil. En poursuivant, je passe sous le télésiège, puis coupe une piste de ski.

Chaux de Bavon

Je poursuis sur la piste de ski, bleue, pour arriver au bas du téléski de la Chaux. Là, je continue tout droit pour rejoindre la ferme de Bavon. Désormais c’est du hors piste. Je monte sur la butte locale (Combe des Six Niers), mais la neige est croûtée et peu portante. J’enfonce. Le chemin d’été qu’il faut suivre est en contrebas. Je m’enslie un peu, mais reste un moment sur cette croupe rocheuse. Les lieux sont lessivés par la pluie et moi aussi. Je décide de revenir sur la piste de ski rouge qui est fermée. Tiens c’est plus agréable, la neige est presque portante. Normalement il faut suivre le chemin d’été !

Téjeur

La piste fait un arc de cercle et j’atteins le haut du téléski de Téjeur. La vue est en bonne partie bouchée, mais je devine les alpes du Val Ferret, frontière avec la France.

Plan de la Vouardette

Je continue sur la piste damée (possible de suivre plus au bord) pour une descente sur le Plan de Vouardette. Là, la descente me permet de sortir de la piste. Avant le Plan de Vouardette, il faut quitter la piste pour filer sur la gauche par le chemin d’été (panneau de sentier raquette). Je croise de loin un randonneur en ski. Je profite de sa trace pour remonter en forêt.

Plan Monnay (Tsamonnay)

Je passe devant une station météo et remonte tranquillement. J’accède ainsi au Plan Monnay, désormais nommé Tsamonnay sur la carte, mais Plan Monnay in situ. La particularité locale est de petits épicéas en forme sablier. En général c’est dû au chamois et cie qui viennent brouter les bourgeons à leur hauteur. L’arbre n’arrive à pousser normalement qu’au-dessus de leurs têtes. Pour les chamois et autres, c’est lorsque l’hiver perdure trop qu’ils se rabattent sur cette nourriture. A Plan Monnay, la vue est en bonne partie bouchée, mais par beau temps cela doit être panoramique. Bon encore un moyen de me faire revenir !

Forêt de Martenne

Le chemin se prolonge en forêt de Martenne, d’abord en pente douce puis un peu plus pentue. C’est fort joli. Je suis tout heureux d’avoir une trace, car avec la mauvaise visibilité au loin, cela me simplifie le travail. Sous les 2000m, il y a de nombreuses traces de chamois dans la neige. Le chemin devient plus joueurs et on passe par de jolis endroits.

Sous les 1900m, par contre c’est une ambiance de désolation, presque tous les arbres sont coupés (la faute à Lothar ?). Là, le chemin serpente sur des plateaux. On finit par rejoindre un chemin forestier et au Pt1822, c’est la descente en ligne droite. Il ne faut par suivre le panneau d’été (direction à gauche) et reste sagement sur cette route. Je finis par retrouver la route de la montée. Peu avant de retrouver le parking, une trouée me permet de voir Liddes by night, c’est vrai qu’il est passé 17h. Je rejoins le parking de nuit, mais tout heureux de cette première sortie en raquettes.