Suisse | Neuchâtel

J’ai deux impératifs pour cette randonnée accompagnée : canton de Neuchâtel et randonnée familiale. Je cherche dans la région et arrive au Mont Racine, modeste sommet au-dessus du col de la Tourne. Il y a plusieurs éléments qui pourraient en faire une randonnée de plus grande envergure (tourbière, sentier des statues). C’est l’avant-dernier jour de l’année 2015, mais le dernier où le soleil généreux de ces semaines est encore présent. On s’y habitue facilement à ce soleil … même sans la neige. Le stratus est annoncé assez haut et en arrivant à Montmollin (environ 800m), on n’y voyait guère à 20m.
Je rejoins Monica et nous filons ensemble par une petite route. Je commence à douter, le stratus semble tenace. Ca n’est qu’au-dessus de 1000m, juste sous mon parking désiré (Les Prés Devant) que nous sortons du brouillard. Sauvé par le gong !
Nous partons tranquillement, profitons des rayons du soleil. Puis il faut s’enfoncer dans la forêt à l’ombre. Le cheminement est tranquille et nous arrivons à Cucheroux-Dessus. De là, nous bifurquons à droite à travers le pâturage pour rejoindre la crête douce. La vue s’ouvre et c’est le spectacle sur les Alpes bernoises et le stratus du plateau. Dire que certains sont dessous en train de travailler ! Je sais la vie est injuste.
Je progresse à vue (il y a un sentier sur la crête), cela fait enjamber quelques murs de pierres sèches en piteux états. Le vent est assez présent et nous arrivons dans les contreforts du Mont Racine. Aller au sommet fut donc écarté et nous nous sommes trouvés un petit endroit plus ou moins (plutôt moins d’ailleurs) abrité du vent. Petite pause collation, en profitant du spectacle qui s’offre à nos yeux. Magnifique.
Puis nous rentrons, en suivant cette fois-ci la crête et son chemin pédestre. En guise de variété, nous basculons au N (terrain gras) pour rejoindre la ferme imposante de La Sagneule. Une jolie rencontre et nous poursuivons par un sentier en forêt débonnaire. A Chucheroux-Dessus, nous retrouvons le chemin de la montée et profitons des derniers instants de soleil.
Il nous reste à terminer à la frontale, en tombant sur des feux, allumés par je-ne-sais-pas-qui, mais qui furent appréciés. Après tout nous sommes en hiver.
En redescendant en voiture dans le stratus, on se disait que nous avions bien fait de sortir profiter de cette dernière journée ensoleillée de l’année.