Suisse | Valais

Weekend du 1er aout et le Wildstrubel est prévu pour le lendemain. C’est une course que nous avions prévue l’année dernière, en traversée depuis les Diablerets et Pierredar, mais la météo nous avait stoppé à la cabane de Prarochet, avec l’échappatoire du téléphérique du col du Pillon. Christian a choisi cette course en session de rattrapage.
Nous partons depuis Montana avec Nouchka et Christian et la chienne Valdine, première fois que je venais dans cette ville qui me surprend par la richesse des gens, bref une station huppée. Nous prenons la télécabine direction Plaine Morte, le tarif est en adéquation avec le style de la ville (25.- CHF la simple course), quoique à ce jeu le champion reste le glacier des Diablerets. A côté la descente de la Gemmi est ridicule (7.- CHF). La télécabine s’arrête au niveau de la cabane des Violettes et nous impose un arrêt forcé. Puis le téléphérique reprend du service et nous amène à la Pointe de Plaine Morte (2892m).
La météo s’est bien bouchée et un vent frais s’est levé, sortons nos vêtements chauds. Après le téléphérique c’est un sentier en légère montée, dans un pierrier puis une descente assez longue, toujours dans un pierrier. Sur notre gauche nous apercevons en partie le Lac de Huiton. Ensuite un plat où la brume nous rattrape et donc la visibilité devient fort limitée. Nous sommes donc heureux d’avoir des cairns, des traces dans la neige et des marques de peintures.
Puis c’est la montée vers le col de Wisshorelücke. Le rocher est joli, avec des mélanges de couleurs superbes. Nous passons le Wisshorelücke par un passage à flanc de coteau, un zeste aérien, puis arrivons tranquillement à la cabane Wildstrubelhütte (2791m). Lorsque nous nous présentons, les gardiens suisse-allemands, nous présentent le règlement, enfin surtout ce qu’il ne faut pas faire (ils sont terribles ces suisse-allemands !). Nous déposons nos affaires et allons préparer nos lits. Le gardien nous a indiqué que dans l’ancienne cabane, en face, il y a un mur d’escalade (des chaussons sont à disposition). Nous allons donc jouer au hamster (comme cela que j’appelle ceux qui font de l’escalade en salle !). Cet exercice fut sympathique, les matelas permettent d’adoucir la chute. Le gardien est venu faire un tour d’inspection, pour voir où était le chien ! Puis nous rentrons dans la nouvelle cabane pour découvrir que nos affaires de couchage ont été déplacées : le röschtigraben s’ouvre un peu plus. Puisque c’est comme ça nous allons dormir dans l’ancienne cabane, non chauffée, mais nous aurons la paix. C’est la fête du 1er aout, mais malgré le peu de sport de la journée, nous sommes fatigués et tombons dans les bras de Morphée, au moins elle n’est pas suisse-allemande elle ! Suite le lendemain pour le Wildstrubel