Suisse | Berne

Mont Raimeux

Moutiers, Délémont, voilà un secteur inconnu de ma part. Ce long week-end de Pâques est donc l’occasion de corriger cela. Au Mont Raimeux, il y a des curiosités à voir, des restes de routes romaines et une tour militaire datant de 1914. J’arrive à localiser une des deux routes romaines, mais la deuxième, que de façon grossière.

Nous partons à côté de Moutiers, Belprahon et filons tranquillement par le chemin longeons les pâturages.

Chasse

Nous croisons deux hommes et barbillons un bon moment : deux chasseurs… Mais chasse photographique. L’occasion d’en apprendre davantage sur la faune locale et les voies romaines.

Pentu

Nous partons ensuite par le chemin d’été en direction des deux combes, Geais et Hue. Le sentier est pentu, pour ne pas dire raide, mais c’est régulier et confortable. Les muscles chauffent et le souffle se fait court. Sinon c’est joli et les oiseaux chantent.

Combe des Geais

Vers 1000m, le chemin croise la route (charrière en patois local). La route est plus douce et c’est l’option que le groupe préfère. Va pour la route. Puis peu après, lorsque la route file au N, ça devient des plus jolis. La route passe à travers des bancs calcaires de toute beauté. Peu après nous arrivons à l’abri de la Combe des Geais, simple abri avec des tables pour le picnic. En été les bêtes pâturent. Nous marquons une courte pause et repartons par la route. La route traverse à nouveau des bancs calcaires des plus beaux. Vers 1150m, on file à gauche par un sentier de randonnée.

Voie romaine

Nous débouchons alors sur le rocher creusé avec des sillons, appelé voie romaine. En fait ça n’est pas une voie romaine, mais cette voie date du moyen âge lors de l’extraction du fer. La schlitte (traineau) était utilisée pour descendre les matériaux extraits. Les rails guident le traîneau, alors que les escaliers servent à l’homme pour freiner. Bref du travail… de romains !

Ciel mon natel

En arrivant à ces lieux, il faut faire une pause soins (cloques) et surtout ma tante a oublié son smartphone, sûrement à la Combe Geais. Comme elle a une certaine expertise pour perdre et se perdre (voir cette randonnée à la Pointe des Brasses), je l’accompagne. A la fin je finis au pas de course et retrouve l’égaré. On remonte pour finir de soigner la cloque. Fin des animations !

Mont Raimeux

Nous sortons de la forêt et traversons le pâturage par la route pour passer devant le hameau du Raimeux de Grandville. Quelques minutes après nous arrivons au sommet du Raimeux avec sa tour de 1914. Elle ne se découvre qu’au dernier moment, les épicéas la cachent. Je suis surpris par cette tour, tour d’observation pendant la 1ère guerre mondiale, qui certes accuse quelques défauts, mais reste bien conservée pour une centenaire. On peut y monter, la difficulté vient en haut de l’échelle : peu de place. Mieux vaut être mince et agile. La plateforme reste confortable et permet par beau temps d’observer les Vosges.

Cabane du CAS de Délémont

Nous poursuivons par la route, puis un chemin dans un pâturage et rejoignons la cabane du CAS de Délémont. Je me réjouis de la soupe, mais en entrant, les gardiens sont en train de tout nettoyer. Pourtant il n’est que 14h30 ! Les gardiens sont sympathiques, des alsaciens et nous babillons. Mais point de soupe, ni de pause casse-croûte au chaud. On s’installe devant.

Voie romaine

Nous quittons la cabane du CAS de Délémont sous une fine pluie. Nous trouvons un grand-papa en train de brûler du bois et comme à chaque personne rencontrée, je pose la question de savoir où se trouve la 2ème voie romaine. Et il me donne enfin la réponse (je désespérais), me montrant sur la carte où passer (chemin non mentionné sur la carte). Trop classe le grand-papa, presque envie de lui faire un bisou, avec sa belle barbe blanche. Nous descendons par la route et à 930m, bifurquons à gauche. Pas de panneau. En s’enfonce dans le bois, le chemin est bien marqué et croisons le chemin de la Forêt du Droit. Là un vieux panneau en bois, peu lisible indique : voie romaine. Trop content. La voie romaine est peu marquée, mais qu’est-ce que c’est joli. Un passage le long d’ une mini falaise avec des marches d’escaliers. En bas un panneau en bois (Chemin des Dames) et nous arrivons sur la route d’alpage. Elle est bien raide et nous la quittons peu après, sur la droite pour un chemin, encore non mentionné sur la carte. Le départ est raide, mais finit par s’adoucir. Nous finissons par arriver dans les hauts de Belprahon, trouvons des oeufs de Pâques que les enfants n’ont point vus. Il suffit de longer la route pour retrouver le parking du départ.