Suisse | Berne
  1. Mönchsjochhütte
  2. Mönch
  3. Alpiglen

Mönch

Le matin, nous somme montés au Mönch, nous voilà de retour sur les pentes plus plates. Nous retournons à la Mönchsjochhütte pour récupérer du matériel non nécessaire à l’alpinisme et fêter le sommet avec une boisson houblonnée coupée d’eau sucrée. Ah les petits bonheur de fin de course. Cette noble mission accompli, nous nous laissons descendre sur le glacier. Par rapport à la montée, nous sentons moins l’altitude, il faut dire que l’effort physique est moindre. Nous retrouvons la foule en arrivant à la Jungfraujoch

Jungfraujoch

Nous faisons un détour par la plateforme de la Jungfraujoch, énorme complexe touristique. Il est marrant de voir les indiens et asiatique sortir avec leur smartphone au bout de leur perche pour des selfies. Le paysage semble secondaire pour eux. Le tourisme de masse donne se contraste entre les alpinistes et les visiteurs. Nous prenons le train (30.- CHF pour Eigergleitscher en demi tarif) et nous retrouvons nos braves japonais. Mais la moitié dort !

Eigergleitscher

Selon la météo, soit nous descendons par l’Eiger Trail s’il la météo est correcte, soit nous poursuivons par le train en cas de pluie. A Eigergletscher, la météo est correcte, un brin nuageux donc nous quittons le train pour continuer à pied. C’est le chemin inverse de la veille et c’est la première fois que je le descends. Mais la fatigue des deux jours se fait sentir. Nous filons en descente pour rejoindre l’Eiger Trail

Eiger Trail

Après la première descente où des empreintes de mains d’alpinistes sont exposées, nous longeons la falaise du Rotstock. Une montée, certes pas trop longue, mais avec les sacs lourds qui prend un peu plus de temps nous permet de rejoindre au Pt2285 (Wart), un plateau avec l’unique panneau touriste décrivant la voie Heckmair dans la face N de l’Eiger. Heckmair avec 3 autres alpinistes a réussir à gravir la face N de l’Eiger et revenir vivant. La différence est qu’il avait compris que cette face n’était pas que du rocher, mais comportait de la glace. Il était équipe des nouveaux crampons 12 pointes Grivel, ce qui a tout changé dans les passages délicats en glace. Il ouvrait donc la voie en tête. Les deux autrichiens n’avait pas cet équipement et taillaient des marches, à l’ancienne. Le matériel fut donc décisif.

Nous poursuivons la descente, un nuage stationne dans les hauteurs de l’Eiger et nous rappelle que les pionniers ont subit des temps capricieux. Cette face N est attirante par son contexte historique et son aspect austère. J’admire ces hommes qui osent se lancer dans l’inconnue. Nous passons des vaches, peu dérangées par les touristes.

Alpiglen

Nous passons une cascade, bien jolie. Puis le chemin descend, c’est une partie fort jolie parmi les pins. Le chemin est pentu. Quelques sections ont des chaines, je pense bien utile par temps humide. C’est joli. Nos genoux commencent à exprimer leur lassitudes et nous décidons qu’à Alpiglen, nous prendrons le train pour rejoindre Grindelwald. Nous arrivons à Alpiglen, profitons de la fontaine pour se rafraichir, traversons le restaurant/buvette/hôtel pour rejoindre l’arrêt du train.

Grindelwald

Nous attendons le train, un toute les 30 minutes et profitons de ce transport reposant (6.- CHF en demi tarif) pour se reposer dans le train. Ah quel bonheur ! Nous retrouvons la gare de Grindelwald et il nous reste à marcher quelques minutes pour retrouver nos voitures. Cela clôture ce magnifique weekend dans cette belle région.