Suisse | Valais

Le Luisin

Le Luisin est un sommet qui domine les Marecottes dans le Valais. Sommet que j’ai déjà eu l’occasion de visiter (voir cette randonnée), mais l’envie de le faire dans l’autre sens et de visiter les Mines d’Arsenic du secteur de Salanfe me paraît une belle idée.

Les Marecottes

Depuis les Marecottes, le mieux est de prendre le télécabine (17.- CHF l’A/R ou inclus dans le Magic Pass) pour arriver sur le plateau de La Creusaz.

La Creusaz

Il faut traverser le hameau de La Creusaz. Je monte au mieux dans le village, il n’y a pas d’indication. Je finis par trouver un sentier qui débouche sur le bas d’une piste de ski. Là, il faut monter au mieux, c’est raide mais court. Je rejoins une route qu’on quitte assez vite par un sentier sur la gauche

Col de la Golette

Le sentier est pentu et suit plus ou moins les pistes de ski. Vers 2100m, on passe le plateau du Vélard. C’est le règne minéral désormais.

Puis le sentier monte doucement parmi un pierrier pour amorcer la montée du col de la Golette. Ça devient raide, le sentier est tout en zigzags. Les muscles chauffent, le cœur bat la chamade. Mais le cadre est grandiose. Vers la fin, il y a plusieurs cordes. Ce secteur est à l’ombre et les névés peuvent être gênants jusqu’en milieu de saison (mi-juillet).

Je débouche au col de la Golette, la vue s’ouvre sur le Ruan et les Dents du Midi. Superbe.

Mines d’arsenic

Je descends, une courte section raide dans la Combe de la Golette où je sors mon bâton. Je passe devant une goupille, point de libellule, dommage. Le sentier serpente un peu et j’arrive devant un trou, c’est le début des restes de la mine d’Arsenic et d’or des Ottans, exploitée entre 1904-1907 et 1920-1928.

Je visite la première galerie de 50m. Rien de spécial à signaler. Plus bas, je trouve une galerie plus grande, devant un replat où un chariot rouillé est placé. 150m à visiter. On finit devant les deux puits d’aération et une galerie inondée (avec des bottes possible de la visiter). Il reste des vieux clous bien rouillés.

Je passe devant le chariot, puis le bâtiment des ouvriers rénovés en 2001 par le club de spéléologie (fermé à clef).

Lac des Ottens

Depuis ce bâtiment, je descends pour passer au niveau du joli lac des Ottens et sa couleur bleutée. De là, il faut remonter par une pente régulière.

Col d’Emaney

Je commence à m’inquiéter pour mon horaire. La dernière télécabine est à 17h et je sens que ça devient chaud. J’en clenche la 5e vitesse et remonte le sentier pentu pour le Col d’Emaney. La pente est régulière et il y a un passage parmi des blocs rocheux (il faut être attentif au marquage, le sentier se perd facilement). J’arrive au Col d’Emaney, la vue s’ouvre sur le massif du Mont blanc. Superbe.

Le Luisin

Le panneau mentionné 50 minutes pour le Luisin et le sentier comme alpin (T4). On suit plus ou moins la crête, le côté alpin se développe. Il y a quelques passages raides parmi des pans rocheux.

Un replat, puis c’est la montée finale, pentue puis une courte descente dans un dévaloir, protégé par des cordes. On arrive, par une courte section raide (corde), au sommet du Luisin, flanqué d’une station météo. L’espace vital est faible. Mais quelle vue panoramique. Superbe.

Les Fleuriers

Le départ depuis le sommet donne le ton : c’est technique. Un sentier alpin en T5. Échelons, escaliers et cordes (tiens les chaînes ont été remplacées) permettent de descendre dans la faille du rocher. Avoir fait de l’escalade favorise le placement des pieds et des mains, mais n’est pas nécessaire. En descente, c’est plus délicat qu’en montée car on voit moins les appuis. On traverse cette zone rocheuse des Fleuriers, sécurisée par de nombreuses cordes. Il y a quelques passages tranquilles, mais il faut être vigilant.

Vers 2100m, j’arrive dans le secteur des paravalanches. En contrebas, je vois le hameau de la Creusaz, il est presque 17h, tant bis pour la dernière télécabine. Mon départ tardif se paye cash.

Dans ce secteur il y a bien des myrtilles et j’en profite pour une pause gourmande. On passe parfois au plus près des paravalanches, avec une section raide. Le sentier s’adoucit et j’arrive à hauteur de La Creusaz.

Le Temelley

Je poursuis par un sentier qui file pour Le Temelley. La sente est peu fréquentée et peu entretenue. Pentu, elle me permet de rejoindre le grand chalet isolé du Temelley.

Là, il faut descendre (ne pas suivre le sentier à plat qui file tout droit) par un sentier qui rejoint une route.

Les Marecottes

Je suis cette route puis un sentier. Je me mets en mode pilote automatique, la fatigue me gagne. Ah la télécabine ratée ! Je finis par rejoindre le parking au départ du télécabine.