Bois de Caboules
Dans le Jura Vaudois, il y a beaucoup de refuges en libre-service. La randonnée du jour est de visiter l’un d’eux : le Bois de Caboules.
Le Brassus
Le départ se fait après la ville du Brassus, sur la route en direction de Bois d’Amont.
Le départ se fait sur un parking hivernal (route enneigée, mais une partie est dégagée) en face de la ferme La Bursine.
Biblanc
Je mets les raquettes et longe une route attenante. Je rentre dans une forêt et découvre le premier refuge, celui nommé Biblanc. Vitre cassé, il fait un brin pitié. L’intérieur est très basique.
Grands Plats de Bise
Je poursuis par la route enneigée. Peu après je croise une personne (Alexandre) en ski. Moments d’échanges puis chacun reprend sa route. C’est débonnaire et cela permet d’admirer le ruisseau local (le Biblanc comme le refuge) puis juste après le rocher (calcaire).
Route
Je continue sur la route et finis par sortir de la forêt, avec un pâturage sur la droite. Les forces me lâchent (une gamelle en ski il y a trois semaines, un genou amoché), mais le genou tiens, alors je change le programme du cerveau et c’est reparti. Certes avec un rythme très débonnaire.
Je passe sous la ferme des Grands Plats de Bise, un peu venté. Je passe devant un tas de bois, traverse un mur de pierres sèches. Il y a un panneau touristique (vide) et bifurque à gauche.
Citerne
Le ciel est entre gris clair et gris foncé. Cela fait de jolies formes dans le ciel. Une route encadrée par des piquets, un panneau de limite à 10 km/h et c’est là qu’il faut quitter cette route pour une autre sur la gauche.
Plus de traces, il faut désormais faire la sienne. Mon genou amoché va-t-il tenir ? Le plus simple est de poursuivre, on verra bien.
Je passe devant une Citerne ouverte entourée de piquets. Là, il faut se montrer fort comme Ulysse et résister à l’envie de continuer dans la combe droit devant. Il faut en effet, deviner la route qui s’enfonce en forêt, en haut à droite.
Bois de Caboules
Je remonte cette route. Des traces de lièvres. Un peu de longueur dans cette section (à moins que ce soit ma fatigue). J’arrive devant des épicéas où un petit muret est au pied (un hêtre devant). C’est là qu’il faut tourner à droite, par un sentier. Un arbre couché qu’on évite par le côté et un sentier en montée tranquille.
Je finis par atteindre le refuge du Bois de Caboules. C’est un couvert, l’eau est récupérée par le toit. Il y a de quoi faire un feu devant. La porte est ouverte et rentre. C’est sobre, mais il y a des lits jumeaux (pas très propres). Un poêle, des ustensiles de cuisine. La fenêtre est cassée, vaguement réparée par du papier d’aluminium.
Je reste là un bon moment, profitons de boire et me reposer.
Gouffre du Grêlon
Je rebrousse chemin et au niveau des arbres avec le muret, retrouve la route. Sur la droite, il y a le Gouffre du Grêlon à un gros jet de pierre, mais je n’ai plus d’énergie et décide de rentrer sans le visiter.
Retour
Je rebrousse chemin et après la citerne, je retrouve le pâturage. Je coupe court en longeant le mur de pierres sèches.
Je retrouve le panneau touristique et la route qui passe sous la ferme du Grands Plats de Bise. Retour en forêt pour retrouver le Biblanc (ruisseau puis refuge). Un dernier effort et je suis au parking du jour. Le genou a tenu et le moral est remonté en flèche. Brave balade bienfaitrice.
Conclusion
C’est une randonnée débonnaire qui permet de découvrir un des nombreux refuges du Jura Vaudois, le refuge du Bois de Caboules. Possible d’y dormir, mais prendre de quoi couvrir les lits qui sont sales (en partant du refuge, j’ai vu un micro mammifère, genre souris).
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