Suisse | Vaud

La météo n’est pas terrible en ce début de mes vacances, donc le ski de randonnée n’aura pas lieu. Il reste donc à chercher une idée pour la journée. Avec Christian, qui finit ses vacances, nous optons finalement pour le vélo de course. La dernière fois que j’ai pratiqué de façon intensive le vélo de course remonte à mon adolescence, soit environ 20 ans en arrière. Je me fais prêter le vélo et habit, le matériel me semble avoir fait un bond technologique depuis cette époque, rien qu’au niveau de l’accroche du pied avec la chaussure par clip !
Nous partons depuis Lausanne, pour visiter la campagne vaudoise, le Gros-de-Vaud (mais où se trouve le petit ?). Ce parcours a l’avantage d’être varié, de passer sur des routes pas trop fréquentées et de profiter de la vue des champs en fleur, ainsi que du dernier saupoudrage de neige sur le Jura et en fin de course de la neige sur les Alpes.
L’avantage de pratiquer le ski de randonnée est d’être opérationnel pour le vélo, même 20 ans après !
D’un point de vue pratique de la photographie, j’ai accroché le sac de transport sur le guidon et choisit un programme privilégiant la vitesse plutôt que l’ouverture (en randonnée c’est le contraire pour avoir de la profondeur de champ). Ce choix était nécessaire car les prises furent réalisées tout en roulant. Cela me laisse peu de temps pour cadrer ou régler le polarisant, on prend ce qui vient !
Le tour, en prenant toutes les rallonges que Christian proposait, se termine en 3h45 pour 56 km et 1000m de dénivellé. A la différence du ski, l’effort est plus constant, mais la montée dans la pente finale fait tout autant mal, surtout quand elle est pentue. Et puis la selle qui vous masse les hémorroïdes et vous rappelle pendant un temps certain son souvenir, inimitable !