France | Alsace

Le Hohneck

Le Hohneck est un sommet qui domine la vallée de Munster en Alsace. Ce sommet est facilement accessible Hohneck le col de la Schlucht pour les randonneurs (voir cette randonnée) et même directement en voiture pour les autres. L’idée est de faire un tour en visitant les différentes curiosités locales.

Gaschney

Nous partons à deux depuis le large parking de la station de ski du Gaschney et marchons d’un bon pas. Puis nous filons par un sentier qui s’enfonce en forêt, direction Schallern. Sentier en pente agréable, mais pas mal de cailloux. Il faut donc surveiller ses pas.

Schallern

On sort de la forêt sous la buvette de Schallern. L’extérieur est bien joli, il est possible d’y dormir. On retourne en forêt, en coupant à deux reprises les pistes de ski et leur nombreux myrtilliers. Par contre pas de myrtilles, le gel d’avril a eu raison des myrtilles.

Schaeferthal

Le sentier poursuit en forêt avec quelques passages raides parmi les rochers. Le secteur est assez humide. Il y a quelques barres, en acier, le long du rocher en aide.

On sort de la foret peu avant le plateau de Schaeferthal. Le sommet du Hohneck est juste devant, mais on bifurque à droite pour passer devant la ferme de Schaeferthal avec ses volets bleus et tuiles en Eternit.

Grotte Dagobert

On retourne en forêt, d’abord à plat par un joli secteur, puis par un chemin raide tout en zigzags. Il demande de l’attention car il y a bien des cailloux, parfois humide. Un panneau nous indique la grotte Dagobert à gauche. Par un pont on traverse une zone humide, puis le chemin remonte à la fin dans des blocs rocheux. On arrive ainsi à la grotte Dagobert. Un panneau explique que le roi Dagobert s’y serait abrité selon la légende. Profonde de moins de 10m, c’est une grotte toute simple. On entend les gargouillis de l’eau (il a plu quelques jours avant).

Frankental

Nous rebroussons chemin, croisons deux Vosgiens qui font le tour inverse de nous. Une dernière descente raide où nous croisons bien du monde, nous permet de rejoindre le pâturage de Frankental. Un pont, des vaches et nous voilà à la jolie buvette de Frankental. Il y a bien du monde et la buvette est mignonne (voir cette randonnée pour la vue intérieure).

Col de Falimont

Nous filons à gauche pour la tourbière du Frankental. Nous marquons une pause pour observer aux jumelles les grimpeurs sur les falaises des Rochers de la Martinswand. Il y a une skyline installée en haut.

Nous contournons la tourbière en forêt, puis il faut monter un chemin raide, mais régulier, d’abord parmi les aulnes puis en terrain dégagé. Les nuages nous voilent le soleil, mais l’effort produit suffisamment de chaleur. Dernière nous le lac de la tourbière se dévoile de plus en plus. On rejoint le col de Falimont.

Hohneck

Le soleil revient timidement et nous suivons les chaumes en pente douce pour arriver sur le parking du Hohneck. Il y a foule. Nous passons devant le sommet, mais il est venté en ce jour et la vue est nuageuse. Donc nous poursuivons en direction du col du Wormspel. Le lac de Schiessrothried se dévoile de plus en plus. Puis on arrive au col, pas de nom sur la carte, mais que je nomme Wormspel. Là, nous descendons un sentier pentu, parfois parmi des cailloux. Une pensée aux glaciers qui ont creusé les lieux. Puis en transition parmi quelques arbres pour enfin s’enfoncer en forêt. Il y a un fort joli passage avec bien de la mousse sur les rochers et les arbres, après un ruisseau. Il y a bien du monde sur ce parcours.

Lac de Schiessrothried

Le lac de Schiessrothried se découvre que tardivement, juste avant la digue. Nous traversons la digue pour marquer une pause casse-croute sur ses rives. Le lac n’existait pas, c’était une tourbière (encore un coup des glaciers). Afin d’alimenter en eau les usines textiles et les scieries de la vallée de Munster, le barrage fut construit en 1893.

Schiessroth

Après la pause, nous repartons et filons par le premier chemin visible en forêt, mais quelle galère, cela doit être un raccourci, mais on est plusieurs à s’y engager. Peut-être un manque de signalisation. Bref, nous retrouvons le droit chemin. La carte mentionne un sentier tout en zigzags, mais je le trouve bien roulant. Beaucoup de monde sur ce parcours, mais je fus surpris qu’en 20 minutes il est remonté. Nous sortons de la forêt et croisons à nouveau les Vosgiens. Je suis surpris de ne les voir que là, la pause café a dû être longue. On retrouve la civilisation à la ferme du Schiessroth, ses voitures et même drones. De là, il suffit de suivre la route, peu passionnante, mais c’est la ligne droite. Sinon il est possible de passer par les hauteurs via le Sentier du Facteur (voir cette randonnée).