Suisse | Valais

Lac de Tanay

Le lac de Tanay est un joli lac de montagne lové au creux du Grammont dans le Valais. En été il y a une jolie couleur azur, en hiver il est sous la neige et Tanay ne voit pas le soleil.

Le Flon

La voie normale d’accès au lac de Tanay se fait depuis le parking du Flon. Un beau week-end d’été, il ne faut pas espérer trouver une place de parc. Un service d’ordre se charge de garer le long de la route de Miex (en cette journée, des voitures jusqu’au virage de la route à 859m). Bref ce lieu est devenu hyper touristique, il faut donc ne pas arriver trop tard.

La Bataille

Ou alors il faut adopter ma stratégie : éviter la voie normale le long de la route du Col de Tanay, raide et peu intéressante et passer par le vallon de Verne. Pour cela, on peut partir du Flon, départ peu intéressant ou filer directement au refuge de La Bataille. La dernière section de route est mentionnée comme réservée au locataire de ce refuge, squatteur pour moi rentre dans cette définition. Bref endroit isolé et cela raccourcit la randonnée de la partie peu intéressante. En plus il y a une fontaine ! La classe.

Plan de l’Ortie

Nous partons tranquillement par la route goudronnée d’alpage, en forêt. On en sort pour déboucher dans les pâturages du bas du vallon de Verne. Nous arrivons à une bifurcation sous la ferme du Plan de l’Ortie. Là il faut partir à droite (les panneaux n’indiquent rien) et passer devant cette ferme. Derrière on monte dans un large sentier qui se rétrécit ensuite. Le sentier devient pentu et avec quelques zigzags, entre forêt de feuillus (frêne, érable, hêtre,… ) et épicéas avec des passages au soleil. On prend de la hauteur et la vue s’ouvre sur les préalpes.

La Charmille

Le sentier devient plus doux et s’enfonce en forêt. C’est joli, avec quelques traversées de ravines. Nous passons dans le secteur nommé La Charmille et le sentier a plusieurs étroites, un peu exposées, mais sécurisées par un câble puis des chaînes. A éviter par temps de pluie, car il y a des cailloux.

Col de Tanay

Le chemin descend et rejoins la fin de la route du col de Tanay. Là nous retrouvons la foule dont certaines personnes à bout de souffle. La route nous mène au col de Tanay.

Lac de Tanay

De là, on descend pour virer à droite et filer tranquillement par une route de 4×4 en forêt. Quelques trouées permettent de voir le lac de Tanay, mais ça n’est qu’à l’extrémité que la vue s’ouvre complètement. Bien du monde, dont des baigneurs. Pour nous temps de pause picnic dans les blocs au bord du lac. Le lac de Tanay est bien joli avec sa couleur émeraude.

Tanay

Après la pause, nous poursuivons le tour du lac, après un abri, le chemin part dans les hauteurs parmi les épicéas. On ne voit que fort peu le lac de Tanay. Nous sortons de la forêt au niveau de Tanay (au lieu de l’ancien camping). C’est fort joli et bien du monde en profite. Nous filons à l’auberge de la Vouivre (anciennement Chez Nicole) et profitons d’une pause gourmande.

La Cheseule

Puis nous repartons par la route du col de Tanay. Sur la droite, un panneau indique La Cheseule. Il faut monter désormais par un sentier pédestre étroit en forêt. C’est pentu, mais régulier et bien des zigzags. C’est un secteur N qui conserve l’humidité, en ce lendemain de pluie il faut surveiller où nous mettons les pieds lors des passages avec rocher. Vers la fin de cette montée, nous longeons une paroi, section raide et le sol est en bonne partie en rocher. Glissant ce jour.

On sort de la forêt avec la vue sur le sommet de Chambairy. Un joli final permet de rejoindre un col, non nommé sur la carte.

Un détour qui offre un fort joli panorama est de filer à gauche au sommet du Pt1790. Un large sentier taillé dans la roche permet de rejoindre le plateau de ce sommet. Les orties et chardons sont nombreux, guettant les mollets imprudents. Par contre panorama exceptionnel sur le Grand Combin et Dents du Midi.

La Grand-Jeur

Nous descendons et arrivons à la bergerie de La Cheseule. Une fontaine est à disposition. De là il suffit de suivre la route d’alpage. Elle est peu confortable car bien caillouteuse, on se tord facilement les pieds. Après un passage en forêt nous arrivons à la ferme de la La Grand-Jeur.

De là on suit la route de l’aller. Il existe un chemin pédestre, mais massacré par les vaches (voir cette randonnée), peu intéressant.