Suisse | Vaud

Après une semaine belle mais à tendance orageuse, ce dernier arrive pour samedi, zut ! Vendredi soir, difficile de lire la météo si ce n’est qu’il ne sert à rien de se lever trop tôt. Ce délai me permet de récupérer et de m’occuper de mon balcon, mes plantes ont appréciés ! Les nuages sont censés passés de l’O (Genève) à l’E (Valais) et je décide donc d’aller dans le Jura qui sera le premier à bénéficier du retour au calme.
Me voilà donc au-dessus de La Givrine, je m’équipe et part, mais à la première photo, je m’aperçois que j’ai oublié toute mes cartes SD (carte mémoire) ! Donc je descends jusqu’à Gland pour trouver un magasin (la Coop) qui vend une carte SD 4Gb classe 6 (indicateur de vitesse de transfert, éviter la classe 2), ce format est universel et on le trouve presque partout et c’est pour cette raison que je n’avais pas acheté un reflex Sony (Memory Card).
De retour à La Givrine, je me gare à côté de la glacière de La Genolière, 16°c (la moitié de la semaine dernière !) et il pleut ! Il est 15h et je profite pour casser la croute sous un arbre. Je décide d’inverser le sens de la course et de la réduire. La pluie finie, je pars donc à la glacière de la Genolière, aucune indication, si ce n’est des arbres entourés d’une cloture. Je descends dans cette glacière, qui est devenue temporaire (cf ces photos prises en hiver), ie il n’y a plus rien en été. Au fond je trouve un minuscule reste de neige, sinon le trou est boueux à cause de la pluie et chargé de débris. L’endroit est sympa, et je prends le temps pour faire des photos. Je repars, à travers champs, guêtres aux pieds, pour rejoindre la route et passer devant la ferme de La Genolière. Je fus surpris de voir quand même du monde, même des familles, avec l’équipement de pluie.
Au niveau de la ferme de La Genolière, on bifurque ensuite à gauche (Pt1342) pour Les Pralets, dans un chemin pédestre. On passe devant la ferme de Le Vermeilley (1320m), où nous tournons à droite pour rejoindre le Marais Rouge. Je croise une Jeep de la Police de la Faune, tiens ça existe ? Sinon en chevaux ce serait plus classe. Je continue par la route, deux jeunes filles me doubles en trotinettes et bottes de pluie ! On passe devant la ferme de Grande Enne (1294m) où on bifurque à gauche. J’arrive au restaurant des Pralets, des vaches curieuses m’y accueillent puis plus loin je vois des Highlands, toujours aussi impressionnantes. Le parking du restaurant est assez plein, et je fais une visite extérieure à cette ferme. J’enlève les guêtres et la softshell, les rayons du soleil bien qu’encore timide, se font plus présents. Je pars à gauche pour Le Couchant, le chemin devient pédestre et se décide enfin à monter. Joli passage d’ailleurs. J’arrive au col avant la combe de Couchant, et un lièvre passe sous mon nez, mais avec un grand angle, je n’ai pas réussi à le photographier. J’arrive dans la combe, un panneau indique de rester sur le chemin, mais sur la carte est indiqué des trous, que je m’en vais inspecter. C’est curieux ces dolines, formées par la dissolution du calcaire.
On part sur la gauche pour arriver à la ferme de Le Couchant (1445m), la brume me rattrape : j’avais oublié que la pluie humidifie le sol et le soleil le réchauffant provoque l’évaporation de l’eau ! Au lieu de suivre le chemin, je pars pour le sommet 1469m du Mont Sâla, en hors piste. Vu les herbes hautes, je remets les guêtres, le terrain est encombré mais j’arrive à ce sommet. La vue est bouchée et je continue donc vers le sommet 1511, une sente me montre que je ne suis pas le premier à faire cette crête. On passe dans la forêt et on finit par arriver au sommet 1511m du Mont Sâla (cf la page de rando-jura.ch pour les variantes de montées). La place est grande, mais la vue bouchée. Une croix basique est présente. Je reste un bref instant, l’éclaircie attendue n’a pas eu lieu, puis je descends par un chemin confortable vers la citerne de Creux Devant (1474). Le chemin bifurque à gauche pour passer dans la clairière de La Gouille aux Cerfs. Ensuite on continue à travers la forêt, dans Le Cimetière des Bourguignons pour arriver à une citerne (sousle Pt1528).
Ce bois rappelle la défaite de Charles le Téméraire qui lors de se retraite de sa défaite à Morat en 1476, a vu ses troupes exterminées dans le secteur. Il avait sous-estimé la valeur guerrière des Suisses et avait du retard de paiement pour ses mercenaires italiens. Une simple croix est derrière la citerne.
Ensuite un large chemin nous amène à la route puis en tournant à droite à la ferme de Le Croue (1469m). De là, on descend tout droit dans la Combe aux Tassons, pour ensuite remonter doucement jusqu’à la ferme de L’Arzière (1445m). Un troupeau de chevaux y stabulent, avec un âne. Je m’approche doucement, obligé avec mon grand angle, et l’âne très curieux vient vers moi. Il croit que je lui amène à manger et non mes bâtons ne sont pas comestibles ! Je le surveille du coin de l’oeil, après tout Samson s’est servi d’une mâchoire d’âne pour guerroyer !
Je bifurque à gauche pour la route, puis un chemin pédestre à droite (Pt1458) qui m’indique la cabane Carroz. J’arrive rapidement à la cabane Carroz (1508m) (cf ce PDF du CAS de Genève), trois chiens croisés Samoyede m’y accuillent, puis après une séance photo extérieure, je rentre et je découvre une équipe fort sympathique dont le gardien du weekend, gestionnaire aussi de la cabane du Vélan, dont j’ai oublié de demander son nom (67 ans, d’après cette page du CAS, je tenterai Claude Lerat). Je discute à bâtons rompus avec lui, car suite au décès du gardien de la cabane du Vélan, il a dû en chercher un nouveau. Cela ne fut pas une sinécure, 15 personnes se présentes, mais avec des profils peu adéquates. De plus il faut penser qu’un couple c’est mieux, qu’il est préférable d’habiter la région de la cabane, passer la patente de cafetier, … Je découvre donc l’envers du décor et les dépenses imprévues ! Fort intéressant, mais je vois le jour qui décline et je me décide à contrecoeur de partir, en étant enchanté de cette rencontre.
Je descends donc par le chemin via le Pt1413, à travers la forêt, la pénombre se fait de plus en plus présente. Et au Pt1328, je rejoins la route où je retrouve peu après mon scooter.