Suisse | Valais

Col du Névé de la Rousse

Le Col du Névé de la Rousse est un col où j’avais déjà souhaité passer. Mais le mauvais temps m’avait stoppé dans cette quête (voir cette randonnée). L’idée est de réaliser cette boucle, en la modifiant légèrement.

Ferret

Je me gare au hameau de Ferret, nombreuses places de parking à disposition. Je visite la chapelle, toute mignonne et surtout qui offre un joli point de vue sur le secteur de l’A Neuve.

Je pars par la route, qui faut longer un bon moment. Elle passe brièvement en forêt.

Les Ars Dessous

On passe sous la ferme des Ars Dessous (vente de fromage) pour poursuivre par une route d’alpage. Ça monte tranquillement et c’est l’occasion de voir un chevreuil dans un pré.

Vautours

En face, il y a un attroupement de vautours fauves au-dessus du sommet de La Dotse, autour des 10. L’occasion de scruter ces rapaces grégaires.

Les Ars Dessus

La route d’alpage serpente et vient buter au niveau des chalets de l’Ars Dessus. Des vaches d’Hérens pâturent là. Ars Dessus est composé d’un chalet en pierre et d’une ruine. C’est derrière celle-ci qu’il faut quitter la route pour un sentier qui part droit en haut via des zigzags. Le sentier longe le Torrent des Vaylats. C’est pentu, mais agréable. Surtout qu’il y a des myrtilles, cela agrémente bien cette montée. On prend vite de la hauteur, mais les muscles chauffent et le cœur bat la chamade. Il y a un ou deux passages où il faut mettre les pieds plus hauts que l’autre, mais rien de trop compliqué pour des articulations en bonne santé !

Vaylat

Vers 2200 m, le sentier par en dévers, avec un joli passage le long d’un pan rocheux. Il fait un zig puis un zag et est plus débonnaire. J’arrive à hauteur de l’abri de berger à Vaylat, où justement le berger est avec la bergère. Brève discussion, les moutons sont déplacés pour la journée aux lacs de Fenêtre.

Gypaète

C’est l’occasion pour moi de voir deux gypaètes qui virevoltent sous le Clocher des Ars et Souplo. J’observe un bon moment, mais mon point de vue n’est pas le meilleur.

Col du Névé de la Rousse

Vers 2500 m, le sentier traverse un plateau avec des petites gouilles. Tiens des marmottes. Par contre le chemin se perd dans ce secteur. Mais il est facile de viser le col dans les hauteurs. On remonte une combe, où le minéral prend le dessus. Cela a bien du charme et les couleurs sont différentes entre le côté gauche (gris) et droit (marron). Superbe. Surtout que la météo vire au gris avec parfois des rayons lumineux. Cela accentue la différence de couleur.

J’atteins ainsi le Col du Névé de la Rousse.

Combe de l’A

Il faut descendre dans le haut de la Combe de l’A et le col avec son nom de Névé de la Rousse, porte bien son nom : il y a un névé. Et pourtant on est déjà bien avancé en saison. Il y a un passage pentu, dans une sorte de rampe, bien jolie mais qui demande de l’attention car le sol est poussiéreux.

Puis le sentier s’adoucit et longe le bas des pentes. Le sentier est bien minéral. Pourtant il y a bien des bénoites rampantes, tellement belles en fin de floraison. Puis la surprise est de voir un lac entouré d’une myriade de linaigrette. Majestueux.

Le Basset

Il faut désormais remonter, mais le chemin est difficile à suivre, il fait dire qu’il y a un troupeau de race d’Hérens en contrebas. Il y a des piquets et des marques sur des rochers. On finit par retrouver, pour mieux le perdre ensuite. Mais le col du Basset est droit devant, le hors piste peu difficile !

J’atteins une crête. Un chemin sur la crête, l’autre en contrebas que j’emprunte. Tiens des edelweiss.

Je parviens, en franchissant une clôture électrique, au col du Basset.

Vautours, moutons

Il faut descendre un sentier raide, poussiéreux. Il y a bien des passages avec corde ou chaîne.

La surprise est de voir les vautours virevolter en groupe dans le secteur… au-dessus des moutons. Une brebis avec son petit viennent vers moi et la mère vient vers moi me lécher les mains. Euh, première fois que cela m’arrive. Faut-il que je lui explique que j’apprécie les merguez ?

Alpage de la Fouly

La descente se poursuit, toujours raide. Je passe dans les hauteurs du téléski, puis du télésiège de la Fouly. Je poursuis par la route d’alpage, c’est plus débonnaire.

Le Barfay

Au niveau des fermes du Barfay, je file en dévers. L’occasion de voir un âne qui braie fortement (un âne donc !)

Ferret

Le sentier est débonnaire, excepté le franchissement des clôtures électriques. Cela me permet de retrouver Ferret et mon véhicule.

Conclusion

Cette randonnée à comme spécificité de voir des edelweiss. Le parcours est peu visité et avant le col du Névé de la Rousse et Le Basset, il y a quelques passages où le chemin se perd. Rien de grave. Le sentier comporte plusieurs sections avec des passages raides (surtout après Le Basset). Il faut donc les muscles pour s’engager dans ce tour.