Suisse | Valais

En début de semaine, j’avais prévu d’aller à la Dent de Broc en Gruyère, mais la météo annoncée est moyenne et le Valais semble préférable. Evelyne me contacte et on sera deux pour cette sortie. On arrive à se fixer une sortie vers Liddes (Sox blanc et Mont Brûlé) mais il a fallu évaluer bien des possibilités entre la météo délicate anonncée et la neige encore présente au-dessus de 2500m. On se décide pour Six Blanc. Vendredi soir, il pleut et ce genre d’évenement est synonyme de brume pour le lendemain. Zut !
Samedi matin, la météo annoncée se dégrade et seul le Valais Central semble bien dégagé. On part quand même, mais à Martigny on fait une halte. Le Valais central (Sion, Sierre, …) bénéficie effectivement d’éclaircie. On fait le tour des cartes, mais l’inspiration ne vient pas. On se décide quand même pour notre sortie initiale.
On arrive à Liddes, puis on monte à Chindonne où nous arrivons dans le brouillard. Après Chindonne, la route est interdite à la circulation. En scooter, je regarde toujours ces panneaux d’un oeil distrait, mais en voiture c’est toujours délicat ! On se gare au niveau du chalet avant le Pt1164, 2-3 places de parc maximum.
On part dans la brume, on passe devant le chalet et on cherche le marquage qui est inéxistant dans ce secteur. On cherche le bon chemin qu’on finit par trouver. Ce chemin part dans la forêt, à peu prêt à plat, mais est peu tracé et non marqué. On rejoint le chemin montant depuis le Pt1617 et les choses sérieuses commencent car ça monte.Au Pt1704, on sort brièvement de la forêt pour traverser le ruisseau issu du bisse du Vernay. On poursuit notre chemin toujours dans la brume, nos yeux n’ayant pas grand chose à admirer, on se rabat sur les fleurs qui seront le regal de nos pupilles (et capteurs !). On arrive à Le Vernay (1775m) et le chemin repart en forêt. On traverse ensuite une petite clairière symapthique pour un long passage dans la Forêt du Vernay.
On sort de la forêt sous le Chalet d’Arpalle, avant le Pt1951, on est donc sous la chaine des Arpalles. La clairière est agréable, des gros tas de pierres indiquent le travail de l’homme. Les Trolls d’Europe, les Pulsatilles et cie sont légions dans ce secteur. On marche à plat, puis je commence à trouver cela longe. Je sors mon smartphone et je vais un positionnement par GPS. On est allé trop loin et on a râté la bifurcation du Pt1951. Au sujet du GPS, dans cette météo (brouillard), c’est quand même une aide précieuse et je l’ai donc utilisé bien des fois pendant cette balade. Par contre en fin de journée, la batterie était faible (j’ai laissé le GPS capter pendant toute la course). On revient sur nos pas et au Pt1951, il n’y a aucune indication et le chemin montant au Chalet de l’Arpille est faiblement marqué. Donc si vous voyez une baignoire blanche, c’est que vous venez de depasser ce Pt1951 !
On monte mais ce chemin faiblement marqué se confond parfois avec le chemin des vaches. Le GPS est bien mis à contribution et on trouve la route de 4×4 pour le Chalet d’Arpalle (2107m). Ce chalet était en cours de rénovation pour éviter de devenir comme la ruine attenante. Ces jeunes avaient renommé le chalet “Patriote”. On babiblle avec eux puis on repart à travers champ et cette fois-ci un chemin bien marqué et tracé. On passe devant les ruines du Pt2153 puis là on part en hors piste droit en haut vers le Col de Chargerat. La montée est bel et met nos muscles et le souffle à forte contribution. On arrive au col de Chargerat, 2331m, occupé par un névé. On part vers Six Blanc, en charchant le chemin qu’on finit par trouver plus haut. En passant sur la crête, on admire la mousse sechée et les fleurs, puis on arrive au sommet de Six Blanc (2445m). Le sommet est marqué par un grand cairn, mais lors de ma précédente visite à Six Blanc, j’avais le souvenir d’un cairn bien plus grand. Je vérifie avec mon smartphone sur mon site et effectivement le cairn n’est plus le même, il a rétrecit au lavage !
On s’arrête pour la pause casse-croute, et pendant ce temps, le soleil à travers le brouillard nous réchauffe et un petit bout de ciel bleu nous fait espérer l’éclaircie tant attendue. Peine perdue, le brouillard revient !
On repart dans un brouillard dense, en directiondu Mont-Brulé. On cherche le chemin qu’on finit par trouver et en route pour la Tête de la Payanne. On croise un homme, seul marcheur de la journée, et je pense qu’il loge dans le cabanon en montant à la Tête de la Payanne. La montée est assez forte et on arrive à un grand cairn qui marque le sommet de la Tête de la Payanne (2452m). Dans le brouillard, il y a eu quelques moments de doutes sur le chemin mais on se retrouve sur le chemin officiel. On rencontre deux grands cairns avant le Mont-Brûlé avec une ruine en contrebas (indiquée sur la carte comme une habitation et non ruine), puis on arrive au sommet du Mont-Brûlé (à ne pas confondre avec le Mont Brulé d’Arolla). Ce dernier est une ancienne fortication de l’armée. Après une brève inspection des lieux (tout est fermée), la grêle s’invite. On sort donc l’équipement, mais la grêle à 17h alors que l’orage était annoncé en fin de soirée ! Ah cette météo. Après la grêle, c’est la pluie. On continue par la crête, deux lagopèdes s’enfuient devant moi et plus loin, un autre moins peureux reste. Je m’approche doucement et le photographie, comme je n’ai qu’un grand angle je suis content de mon modèle.
Un coup d’éclair et du roulement de l’orage nous avertit de ne pas rester dans le secteur et on se dépêche d’aller vers la cabane du Col de Mille. Les volets sont ouverts, mais la porte est fermée. Je peste un peu contre cela et on s’abrite sous le petit porche. La pluie cesse et on descend vers Erra d’en Haut, on passe le bisse du Vernay, puis on arrive à la ruine d’Erra d’en Bas. On descend vers Petit Erra, on traverse un affluent du Torrent d’Aron, puis le chemin se perd un peu. On coupe droit en bas et on le retrouve. Puis, après un passage en forêt, on passe devant Petite Erra (1867m). La pluie est revenue et mon appareil photo est bien mouillé. Mon Pentax K20D avait été choisi car un de ses avantages est sa protection contre l’humdité par des joints. J’ai mon appareil toujours devant moi, acrroché à la ceinture, donc la pluie finit par arriver dans la saccoche. Mon objectif n’est pas resistant donc de l’humidité a fait son apparition sur l’écran LCD supérieur. Le lendemain, après une expostion au soleil, tout ce monde est parti au frigo pour un séchage complet. Cette technique est un peu lente mais efficace !
Après Petit Erra, un dernier passage dans une forêt, avec un chemin de toute beauté, mais pentu. On arrive à la voiture, pantalon mouillé (zut, oubli mon pantalon anti-pluie et les guêtres) en se disant qu’il faudra revenir dans le secteur pour admirer le paysage. En attendant vous pouvez visiter la page d’Alpavista et de Ueli Raz.