Suisse | Valais

Les nuits en cabane ne sont jamais terrible et ce fut une nouvelle fois vérifié. De mon côté je suis quand même en forme mais Carole a mal passé sa nuit. Pour le petit-déjeuner, c’est la cohue, la cabane est quasi pleine (115 personnes), le déjeuner est assez vite avalé. On quitte cette cabane charmante, les dortoirs sont quand même petits et le gardien bourru.
On longe le bas du vallon, devant l’imposant face S du Mont-Blanc de Cheilon. J’ai branché mon GPS (data logger) et il ne capte rien … comme pendant le reste de la journée ! Comme quoi pour l’orientation l’altimètre et la carte lui sont préférable ! Nous sommes le dernier groupe dans cette procésssion et il y a même des raquetteurs qui iront jusqu’au sommet !Par une série de conversions, nous arrivons au col de Cheillon et la vue se dégage sur le glacier de Giétro, magnifique ! Les autres groupes s’encordent mais pas nous. Nous avons tous le matériel glaciaire (baudrier, vis, …) sur nous, mais skions désormais à distance. Walter préfère s’arrêter là, voulant garder ses forces pour la remontée des échelles.
Il doit faire -10°c, et on apprécie nos multiples couches de vêtements. On amorce la montée dans les belles pentes du glacier de Giétro, devant des séracs imprésionnants mais oh combien photogéniques ! Le sconversions s’enchainent, on passe près de la rimaye, à droite du glacier. Notre groupe se sciendent en deux, selon la vitesse de chacun. Le cadre est toujours autant magnifique. On passe un pont de neige et par une belle pente, arrivons sur la dernière pente, accueillis par le soleil. LE sommet d’hver est droit devant nous et comme les chevaux qui sentent l’écurie, nous filons vers lui. Dépose des skis à son pieds et on finit par une courte marche facile arrivons au sommet d’hiver du Mont-Blanc de Cheillon. On se bouscule un peu, mais quel panorama, du 360°, magnifiqu, grandiôse ! Le Cervin s’offre pour moi sous un nouveau jour, le Pigne d’Arolla juste devant nous et des glaciers de partout en bas.
On profite de cette vue, mais un petit vent nous rafraichit, on prévois donc la pause casse-croute pour le retour au col de Cheilon. Séances photos, et zut j’ai ma carte mémoire pleine ! Je repasse sur celle de la veille dont la capacité arrive près de la fin. Pas sûr de pouvoir finir mon reportage photographique !
Descente sur ce glacier de Giétro avec distance de sécurité, nous repassons par la belle crevasse puis tournons sur notre droite, des traces nous y invitant et descente dans une excellente poudreuse. Dans cette descente 4 excellents skieurs allemands semblent ignorer les règles élémentaires de politesses et un passe même sur les skis de Gérard ! On les laisse filer, puis continuons dans cette belle neige, en marquant des pauses photos pour les séracs majestueux. On rejoins le col de Cheilon par un faux plat, et marquons une pause casse-croute. On retrouve un guide avec ses clients, croisés à la montée, qui descendent sous les séracs et après notre pause nous ferons pareil pour trouver une neige décaillée excellente. Le gardien de la cabane dira à Walter, retourné depuis le col de Cheilon, que ce secteur est dangereux à cause des séracs. Quelques parts on a suivi un guide !
Ensuite on rejoint le long faux plat du glacier de Cheilon, on pousse, on se laisse glisser pour arriver au pied des échelles. Il faut remonter à pieds la pente pour arriver en bas des premières échelles, exercice éprouvant pour la troupe, en fin de randonnée par une chaleur bien printanière. Le passage des échelles est fréquenté, comme à la poste, il faut prendre son ticket ! Partisan d’abréger les souffrances, je monte au plus vite ces échelles, j’ai eu plus de facilité que lors de la descente. Carole arrive avec les mains tramblantes, ces échelles restent une valeur sûr pour les émotions !
Ensuite on se laisse glisser, dans des pentes pistées et une neige de printemps et retrouvons les pistes d’Arolla pour du ski plaisir dans une neige quand même lourde. Arrivée à Arolla, les militaires semblent avoir congé le samedi quand même. Fin d’une belle sortie en skis, variée et une découverte pour moi de la vie d’un club et de partage.